Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice
L’artiste innue aux multiples talents, Soleil Launière, nous invite à une performance atypique au cours de laquelle elle partage la scène avec sa fille de un an, sa mentore septuagénaire et une contrebassiste. « Aianishkat », qui signifie « d’une génération à l’autre », incarne une valeur fondamentale des cultures autochtones : la transmission intergénérationnelle. À travers les aînés et les plus jeunes, des savoirs cruciaux pour la survie et l’harmonie du territoire — qu’il s’agisse des humains ou des animaux qui l’habitent — se perpétuent. Toutefois, pour la génération de Soleil Launière et celle qui l’a précédée, ces liens vitaux ont été fragilisés par des ruptures forcées dans les familles.Sur scène, chaque soir, les corps et les mouvements évolueront avec une sensibilité particulière, en s’adaptant à la présence imprévisible et touchante de ce tout jeune enfant, apportant une dimension singulière à la performance.
Les 2-3 et 4 octobre, la représentation se tiendra à 19 h. La représentation du jeudi 3 octobre sera en audiodescription pour les personnes non-voyantes au semi-voyantes. Celle du 5 octobre sera à 16h.
Pour information, visitez le site Web au https://agoradanse.com/evenement/aianishkat/
Bon spectacle!
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Critique du 2 octobre 2024
La représentation « Aianishkat » mêle les générations. Il y a d’abord seulement la mentore qui semble raconter la vie et son cheminement. Puis entrent en scène Soleil Launière et sa fille. Qui ne craquerait pas devant sa bouille irrésistible? Elle se promène sur scène, s’amuse et vit sa vie pendant que les adultes vivent autour d’elle, avec elle et semblent nous parler de maternité, de liens entre les femmes. C’est touchant. D’autant plus que la contrebasse réhausse la performance.
Bien que toutes les trois aient été touchantes, il m’a cependant manqué du mouvement, de la danse. Je salue quand même la performance!
Du 3 au 7 juillet aura lieu la cinquième édition du festival Soif de Musique à Cowansville!
Entre le 31 mai et le 29 septembre 2024, le Musée McCord Stewart présente une exposition inédite, conçue par Thierry-Maxime Loriot, mettant en lumière la photographie artistique, éditoriale et commerciale, ainsi que des travaux plus personnels de 17 artistes originaires du Québec ou immigré·e·s dans la province :Max Abadian, William Arcand, Richard Bernardin, Alex Black, Sacha Cohen, Cristina Gareau, Andréanne Gauthier, Royal Gilbert, Shayne Laverdière, Carl Lessard, Monic Richard, Norman Jean Roy, Étienne Saint-Denis, Nelson Simoneau, Oumayma Ben Tanfous, Xavier Tera et villedepluie.
remplit sa mission en explorant les diverses formes d’expression artistique présentes dans la métropole montréalaise et au-delà. De plus, il se distingue par ses remarquables collections de photographies d’un côté, et de costumes, de mode et de textiles de l’autre, ce qui en fait une institution de référence nord-américaine dans les domaines du collectionnement et de l’expertise muséologique.
Julien Lacroix nous revient avec un nouveau spectacle intitulé Le temps au temps. Depuis quelques mois, l’humoriste est revenu sur scène en y présentant quelques spectacles à petits groupes pour voir si le public serait au rendez-vous après la dénonciation dans les médias il y a quelques années. Cet humoriste que l’on croyait déchu a travaillé fort tant au plan personnel que professionnel et contre toute attente il y est parvenu. Le public était bel et bien au rendez-vous et les spectacles en rôdage étaient tous sold out. Il a par la suite prit, comme on dit, le « taureau par les cornes » et a affronté en première médiatique son nouveau spectacle la semaine dernière. Je n’ai pas pu y assister donc je ne pourrais vous dire ce que j’en ai pensé mais à voir les critiques dans les journaux, l’humoriste est bel et bien de retour et plus fort qu’avant.