• Accueil
  • Spécial Temps des Fêtes
  • Activités à faire
  • Spectacles à voir
  • Musique
  • Gastronomie
  • Mode & beauté
  • Tourisme
  • Lecture et films
  • Produits à découvrir
  • Déco
  • À propos
  • Collaboratrices Meve et cie | Découvrez notre équipe
  • Joindre Meve et cie | Collaborations & Médias
    • Email
    • Facebook
    • Instagram
    • TikTok

Meve et cie

Un blogue sur les dernières tendances par Marie-Eve Lanthier

Lecture et films

Les queers qui ont changé le monde de Samuel Larochelle

9 octobre 2025

Couverture du livre Les queers qui ont changé le monde de Samuel Larochelle

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

À travers des portraits courts, Samuel Larochelle présente des figures LGBTQ+ emblématiques et incontournables. Il met en lumière des personnalités de toutes origines et venant d’horizons différents. On a ici des hommes ou femmes politiques, des sportifs, des artistes, des scientifiques et j’en passe!

Il y a des noms connus de tous comme Elton John, Angelina Jolie, Lady Gaga ou encore Michelangelo. Il y a ceux que j’ai découverts, les sportifs et sportives surtout, Micheal Sam (joueur de la NFL), Marie-Philip Poulin, Caroline Ouellette et Mélodie Daoust…

Il y a ceux qui sont sujets à controverse de par leurs propos ou positions. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié que l’auteur en parle quand même. Nous avons ici Caitlyn Jenner ou Joel Simkhai.

Les personnalités qui m’ont le plus marquée (j’en connaissais déjà certaines) sont indéniablement les scientifiques avec en tête Alan Turing.

Si vous ne le connaissez pas, sachez que, sans lui, la Seconde Guerre mondiale ne se serait certainement pas terminée de la même façon. Il a permis de déchiffrer les communications cryptées des Allemands (machine Enigma), a travaillé sur les tout premiers ordinateurs et a contribué au débat sur la possibilité de l’intelligence artificielle (c’était en 1950!)… Condamné à la castration chimique en 1952, il est mort deux ans plus tard (suicide ou pas?).

Si jamais vous n’avez pas vu le film Imitation Game, regardez-le, il est génial et Benedict Cumberbatch est exceptionnel dans le rôle!

Il y a aussi les médecins et infirmières, souvent des femmes, qui, rien que par leur genre, avaient déjà un sacré handicap : Florence Nightingale, Ethel Collins Dunham, Martha May Eliot…

D’un côté plus politique, il y a Harvey Milk (maire de Castro, un des quartiers de Los Angeles) et Alicia Garza (cofondatrice du mouvement Black Lives Matters en 2013).

Tous les portraits, il y en a beaucoup d’autres, apportent et apprennent quelque chose. Bien que le livre soit classé en jeunesse, les adultes ont tout autant à apprendre que les jeunes et c’est une très bonne entrée en matière!

Avant de vous laisser, je terminerai mon petit avis de ce documentaire vraiment très intéressant en nommant un Québécois, Laurent McCutcheon. Pourquoi lui et pas Turing que j’adore? Parce qu’il est le créateur de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, la biphobie et les queerphobies.
Cette journée a lieu le 17 mai, jour où, en 1990, l’Organisation mondiale de la Santé a retiré l’homosexualité de la liste des troubles mentaux. Il a fait bien d’autres choses que je vous laisserai découvrir dans le livre, mais je tenais à souligner ça!


Résumé – Les queers qui ont changé le monde

Les personnes LGBTQ+ qui ont marqué l’histoire sont nombreuses et trop peu connues. Issues de domaines aussi variés que les sports, les arts, la science ou la politique, originaires de partout dans le monde (y compris du Québec!), elles ont tout ce qu’il faut pour inspirer les futures générations.

Avec une plume accessible et vibrante, Samuel Larochelle nous invite à (re)découvrir l’impact des gens qui ont fait tomber des barrières, affronté les préjugés et contribué à transformer notre monde.
Dans un plaidoyer pour la reconnaissance de leur diversité et de leur créativité, les textes laissent aussi place à quelques prises de position et différents souvenirs de l’auteur.


Samuel LarochelleL’auteur

Samuel Larochelle est un écrivain, journaliste et entrepreneur culturel québécois originaire d’Amos. Il écrit des romans pour adultes et adolescents, des récits poétiques, des biographies et des romans graphiques. Son livre Le plus petit sauveur du monde a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général 2023. Collaborateur de nombreux médias, il explore des thèmes variés, dont les arts et les enjeux LGBTQ+. Il anime aussi des événements littéraires et donne des conférences dans les écoles primaires et secondaires du Québec.


Infos pratique – Les queers qui ont changé le monde

Éditeur : Québec Amérique
Prix : 26,95 $
Date de parution : 3 septembre 2025
Âge suggéré : À partir de 14 ans (ou dès 12 ans si la lecture est accompagnée des parents)

Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu

À lire aussi : Tatie Spaghetti : une histoire tendre entre tante et neveu

Lecture et films

A big bold beautiful journey, une romance réussie!

21 septembre 2025

Affiche du film A big bold beautiful journey avec Margot Robbie et Colin Farrell

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Le 19 septembre sort A big bold beautiful journey avec Margot Robbie et Colin Farrell. Si vous aimez les histoires d’amour avec un côté fantastique et contemplatif, ce film est pour vous!

Synopsis de A big bold beautiful journey

Imaginez pouvoir ouvrir une porte et la franchir pour revivre un moment décisif de votre passé. Sarah et David, deux inconnus célibataires, se rencontrent lors du mariage d’un ami commun et, par un incroyable coup du sort, se lancent ensemble dans une aventure grandiose – drôle, fantastique et pleine d’émotions – où ils revivent des instants marquants de leurs vies respectives. Ces souvenirs retracent leurs parcours et pourraient bien leur offrir une chance de transformer leur avenir.

Mon avis sur A big bold beautiful journey

Tout commence avec un sabot mis sur la roue de la voiture de David. Il doit absolument trouver une voiture pour se rendre à un mariage et tombe sur une annonce.

Il se retrouve devant l’agence alors qu’il pleut des cordes. Un entrepôt quasi vide avec deux employés (un peu bizarres, il faut l’avouer) qui lui font presque passer un entretien d’embauche et lui imposent un GPS…

Le voilà au mariage. Il pleut toujours. Il rencontre Sarah, qui vit dans la même ville que lui. Ils discutent de tout et de rien, se plaisent, mais repartent chacun de leur côté.

C’est là que tout commence… sur une aire d’autoroute grâce à un GPS.

La suite, ce sont des portes à franchir, des souvenirs joyeux ou pas, le présent, des confidences, le deuil, des regards échangés, les premières amours, des pleurs… la vie quoi.

Distribution et jeu des acteurs

La distribution est parfaite. Tous les acteurs jouent vraiment bien, avec en tête Margot Robbie (magnifique et talentueuse) et Colin Farrell (vraiment doué). Leur jeu, les regards échangés, les gestes esquissés créent une alchimie incroyable. La complicité entre eux est palpable.

Parmi les acteurs secondaires, j’ai particulièrement apprécié le père de David, très touchant dans son interprétation. L’absence d’artifices révèle le jeu des acteurs et nous rapproche des personnages.

Photographie et ambiance

La photographie est superbe. Certains plans sont vraiment magnifiques, comme par exemple celui vu d’en haut au tout début du film quand David arrive à l’agence de location.

Le côté magique est accepté sans discussion par les personnages. La porte à franchir apporte un beau symbole : celui d’un passage, d’une évolution. Le rythme est lent, contemplatif (cela peut en frustrer certains), dénotant avec le « tout tout de suite » qui nous bombarde chaque jour.

En conclusion

Personnellement, j’ai vraiment aimé ce film.
A big bold beautiful journey est un film qui rend hommage à la simplicité, à l’honnêteté, à l’ouverture d’esprit. C’est poétique, un brin philosophique, drôle et triste — en somme, les ingrédients parfaits d’une romance réussie.

Pour voir la bande-annonce, clique ici!

Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu

À lire aussi :  Antigang : premières impressions sur la série

Lecture et films

Chrysalide d’Anuja Varghese : recueil de nouvelles

21 septembre 2025

Couverture du livre Chrysalide d’Anuja Varghese

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Chrysalide est un recueil de 15 nouvelles, de Anuja Varghese, mêlant différents genres (imaginaire, contemporain), traitant d’histoires de femmes ou de filles issues de l’immigration, publié chez VLB éditeur.


Quatrième de couverture

« Où sont les histoires qui parlent de moi, celles qui racontent toute la vérité ? Si j’avais été la protagoniste d’une nouvelle d’Alice Munro, j’aurais déménagé à la campagne, où j’aurais passé mes journées dans un chagrin stoïque et silencieux jusqu’à ce que je meure seule.
Si j’avais plutôt été l’héroïne d’une nouvelle de Margaret Atwood, j’aurais mené une guerre contre mes oppresseurs, fini par me retirer de la société et, fort probablement, par mourir seule.
Si demain je me réveillais dans un film hollywoodien, je serais triste et magnifique et je baiserais avec tout le monde, pour finir assassinée par l’un de mes amants éconduits, abandonnée dans la mort.
Si je me réveillais dans un film bollywoodien, j’entonnerais une chanson triste et magnifique, je ne baiserais avec personne, puis je m’infligerais la mort, noblement, tragiquement, et (évidemment) toujours aussi seule. »


Quinze nouvelles, quinze couleurs

Quinze nouvelles toutes de couleurs et de sensations qui célèbrent la diversité et la métamorphose de Anuja Varghese, dans une traduction de l’écrivaine Mélissa Verreault.


Mon avis

Les 15 nouvelles sont toutes différentes les unes des autres.
On y parle de harcèlement, racisme, orientation sexuelle, violences conjugales, genre… On y trouve aussi des maisons hantées, des amours interdites et de l’adultère.

Si j’ai beaucoup apprécié ma lecture, j’ai souvent été frustrée par le format de nouvelles. J’aurais aimé en savoir davantage sur ces héroïnes et sur leurs destins. Plus de détails que, malheureusement, le format ne permet pas.

La plume de l’autrice, adaptée à chacune de ses nouvelles, nous entraîne tout de même au cœur des sentiments de ses personnages.

C’est un livre important parce qu’il met en scène des héroïnes non blanches, issues de divers milieux sociaux, qui veulent simplement exister. La dédicace en est d’ailleurs parfaite :
« Ce livre est dédié à toutes les filles et toutes les femmes qui ne se reconnaissent pas dans la majorité des histoires. Vous êtes dignes d’être représentées, en dépit de ce qu’on vous a raconté. »


Mes nouvelles préférées

  • Là où les os fleurissent : pour son côté imaginaire et légèrement horrifique.

  • Commémoration : pour l’héroïne qui couvre (et sauve) une autre femme parce qu’en un regard, elle a compris son histoire.

  • Lait : pour la thématique du harcèlement et son final.

  • Chitra : un petit conte de fées à la Cendrillon avec ses demi-sœurs et ses chaussures.

  • Quand minuit sonne à l’Oasis : pour la transidentité, et le rejet et déni vécus par Anita dans sa famille.


Pourquoi lire Chrysalide ?

Je vous conseille vivement cet ouvrage pour sa pluralité des genres et ses thèmes qui en font une lecture variée, engagée et divertissante.

Et si vous hésitez encore : Chrysalide a remporté le Prix du Gouverneur général, le Prix Dayne Ogilvie pour les écrivaines émergentes LGBTQ2S+ et est finaliste du Prix Carol Shields de fiction.

À noter : le premier roman d’Anuja Varghese, A Kiss of Crimson Ash, sortira en 2026.


Infos pratiques – Chrysalide

  • Titre : Chrysalide

  • Autrice : Anuja Varghese

  • Traduction : Mélissa Verreault

  • Éditeur : VLB éditeur

  • Parution : 2025

  • Genre : Recueil de nouvelles (imaginaire, contemporain)

 

Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu

 

À lire aussi : Ricardo lance Nos 100 recettes (les meilleures) 2025

Spectacles à voir

Rhinocéros de Ionesco au Théâtre Denise-Pelletier

21 septembre 2025

Affiche de Rhinocéros d’Ionesco au Théâtre Denise-Pelletier 2025

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Rhinocéros d’Ionesco : une œuvre phare du théâtre de l’absurde

Du 24 septembre au 18 octobre, le Théâtre Denise-Pelletier présente Rhinocéros d’Eugène Ionesco, une pièce culte du théâtre de l’absurde.

Publié en 1959, l’œuvre en trois actes, emblème du théâtre de l’absurde, dépeint une épidémie imaginaire, la rhinocérite, qui se propage dans une ville tranquille, transformant progressivement les habitants en rhinocéros…

Métaphore de la montée des systèmes autocratiques, la pièce expose les dangers du conformisme et nous montre comment on s’habitue aux idéologies extrêmes alors qu’elles s’immiscent dans nos vies et menacent de tout piétiner.

Toujours d’actualité, l’œuvre n’a pas pris une ride. Elle met en lumière les dangers de l’accoutumance : nous intériorisons la violence, le mépris et la haine qu’engendrent les systèmes totalitaires. Nous en venons à croire que nous ne pouvons plus rien changer et qu’il est plus facile de ne rien faire. Mais comment inverser la tendance?

Une mise en scène signée Marie-Ève Milot

Le spectacle, mis en scène par Marie-Ève Milot, est une relecture resserrée de l’œuvre originale, ramenant la durée de plus de deux heures à 1 h 20. Certains personnages ont été féminisés, et l’un rajeuni, afin de montrer que les idéologies extrêmes menacent toutes les générations.

Comédienne, autrice, metteuse en scène et éditrice, Marie-Ève Milot a participé à plus d’une vingtaine de productions théâtrales et à plusieurs séries télévisées. Codirectrice artistique du Théâtre de l’Affamée, elle a coécrit ou mis en scène de nombreuses pièces remarquées (Débranchée/Unplugged, Chienne(s), Guérilla de l’ordinaire, Sappho, Clandestines).

Elle a aussi dirigé des créations marquantes comme Sissi (La Licorne, 2019), Mama (Duceppe, 2022), Chokola (La Licorne, 2023), Docteure (Duceppe, 2023), Faire la mort (Espace Go, 2024) et Helgi (Quat’Sous, 2025). Engagée, elle contribue activement à la mise en valeur du théâtre féministe à travers la collection La Nef (Éditions du remue-ménage) et le prix Jovette-Marchessault.

Distribution

Texte : Eugène Ionesco
Mise en scène : Marie-Ève Milot
Avec : Anna Beaupré Moulounda, Lamia Benhacine, Zoé Boudou, Renaud Lacelle-Bourdon, Christophe Payeur et Gabriel Szabo

Assistance à la mise en scène et régie : Josianne Dulong-Savignac
Soutien dramaturgique : Marie-Claude St-Laurent
Scénographie : Patrice Charbonneau-Brunelle
Costumes : Cynthia St-Gelais
Lumières : Étienne Boucher
Musique : Antoine Berthiaume
Maquillages et coiffures : Justine Denoncourt-Bélanger
Vidéo : Zachary Noël-Ferland

Informations pratiques – Rhinocéros

📅 Quand : Du 24 septembre au 18 octobre
📍 Où : Théâtre Denise-Pelletier, 4353 rue Sainte-Catherine Est, Montréal (Québec) H1V 1Y2
🎟️ Réservations : denise-pelletier.qc.ca

Pour voir le teaser, clique ici!

Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu

 

À lire aussi : La biographie musicale de Serge Lama – d’Aventures en Aventures

Spectacles à voir

Les Studios Marvel : Infinity Saga – l’expérience concert

25 juillet 2025

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

L’Orchestre FILMharmonique, premier orchestre de musique de film du Canada, sous la direction de Maestro Francis Choinière, entraînera le public dans un nouveau ciné-concert les 15 et 16 août 2025 à la Place des Arts, au sein de la salle Wilfrid-Pelletier!
 
Après Harry Potter, Star Wars, Amadeus, Titanic et bien d’autres, c’est au tour de la saga Marvel d’être interprétée par les musiciens.
 
Ce voyage cinématographique couvrira les 23 films de la licence Marvel en un seul évènement. De Iron Man à Captain America, de Thor à Black Panther, Doctor Strange à Captain Marvel et bien d’autres, les spectateurs pourront revivre les moments emblématiques de l’univers Marvel – le tout accompagné de l’orchestre en direct.
 
Les morceaux de nombreux compositeurs de renom, comme Alan Silvestri, Danny Elfman, Michael Giacchino, feront partie de l’aventure. Le public se régalera aussi de chansons emblématiques telles que Back in Black d’AC/DC ou encore Hooked on a Feeling de Blue Swede.
 
Le FILMharmonique souhaite rendre la musique classique accessible à un plus large public, alors fans de la saga, laissons la parole à Captain America et écoutons-le nous dire une fois de plus :
« Avengers, rassemblement. »

🎟 Info pratique

📅 Dates : 15 et 16 août 2025
📍 Lieu : Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts, Montréal
🎫 Billets : En vente sur le site de Place des Arts
🎼 Durée estimée : Environ 2h avec entracte
👨‍👩‍👧‍👦 Public : Tous âges, fans de Marvel, cinéphiles, mélomanes

Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu

Lecture et films

28 ans plus tard ou le retour des contaminés de Danny Boyle

19 juin 2025

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Il y avait ce titre qui m’avait interpellée à l’époque :
28 jours plus tard.

Ce n’était pas à sa sortie au cinéma. Pourtant, j’étais une fan incontournable de Première (un magazine de cinéma français) et j’avais forcément lu un article dessus.

J’avais dû le trouver au vidéoclub, louer le DVD. Un autre temps. « À l’époque… », comme diraient mes enfants.

J’avais aimé tous les autres films de Danny Boyle que j’avais vus, surtout Trainspotting. Il y avait ce petit truc anglais qui me ravissait à chaque fois.

Évidemment, j’ai loué le film. J’ai vu la suite, 28 semaines plus tard, quand elle est sortie plus tard.

Alors quand ils ont annoncé 28 ans plus tard, c’était une évidence : je devais y aller.


Petit retour en arrière

28 jours plus tard, c’est l’histoire d’un virus inoculé à des singes en laboratoire pour travailler à un vaccin. Des activistes veulent les libérer — ce que je comprends tout à fait par rapport à la maltraitance animale, etc. Les avertissements du scientifique sont éludés… Et forcément, ça dérape. L’épidémie se répand.

Jim (Cillian Murphy) se réveille dans une chambre d’hôpital. Seul. Les lieux sont vides. L’établissement est désert.
Tout comme le Londres qu’il découvre ensuite. Il ne comprend pas. Trouve des rescapés comme lui. Ils se battent contre les contaminés. Connaissent les cauchemars, le désespoir… tout en essayant d’y croire.

Ce film, au-delà des « zombies » et de l’horreur, c’est un peu comme un voyage initiatique dans un monde pourri. C’est les amitiés qu’on trouve, mais aussi le mal inhérent à l’être humain, sa bêtise et sa violence.


28 semaines plus tard

Un mari et sa femme vivent retranchés avec d’autres survivants dans la campagne anglaise tandis que leurs enfants sont à l’étranger. L’attaque survient en même temps que l’horreur. Seul le mari, Don (Robert Carlyle), s’en sort…

Six mois plus tard, les contaminés sont morts de faim. Il n’y avait plus d’humains pour les nourrir… Plus rien pour propager la maladie. L’OTAN a créé une zone résidentielle avec des survivants dans le centre de Londres. Des civils sont rapatriés, dont les enfants de Don.

Et bien sûr, tout part en vrille.

Il y a toujours dans cet opus la terreur de l’épidémie qui plane, la peur qu’elle reprenne, que quelque chose se passe mal. Il y a des adolescents insouciants qui veulent retrouver leur vie. Il y a des mensonges. De ceux qui pourrissent la vie et qui, révélés au grand jour, détruisent tout.

Encore une fois, au-delà des contaminés, se tisse un drame bien humain.


Et maintenant… 28 ans plus tard

Me voilà donc à l’avant-première de 28 ans plus tard.
En anglais évidemment… (bon, clairement, avec leur accent tout à fait pourri de patate chaude dans la bouche, je n’ai pas tout compris. Heureusement que les images suffisaient quand des trucs m’échappaient).

Une longue file de cinéphiles ou de fans de la première heure devant nous, deux casquettes à l’effigie du film, une affiche et du popcorn plus tard, nous voici installés.


L’histoire

Des habitants d’une petite île reliée uniquement à la terre par une route immergée à marée haute survivent plutôt bien. Spike (Alfie Williams), 12 ans, y vit avec son père (Aaron Taylor-Johnson) et sa mère (Jodie Comer), qui a une mystérieuse maladie la forçant à rester alitée la plupart du temps. Bientôt, c’est le grand jour pour Spike : il va aller sur le continent. En compagnie de son père, il va découvrir les contaminés de plus près.

En 28 ans, ceux-ci ont évolué. Certains sont devenus des êtres rampants qui se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans le sol. D’autres sont restés plus ou moins identiques aux premiers infectés, même s’ils semblent plus évolués. Ils ont même un chef qui leur donne des ordres à coups de grognements. Ce qui est dommage, c’est qu’on ne sait pas trop pourquoi…

Spike découvre la nature qui a repris ses droits. Sa grandeur et sa beauté. Mais les contaminés sont toujours là, et les ramènent, lui et son père, à la réalité.


La suite

De retour chez eux plus tard que prévu, ils participent à la fête organisée en l’honneur de Spike. Et encore une fois, comme toujours, pas besoin de contaminés pour que tout dérape. La vie se charge toute seule de réduire à néant les illusions de Spike.

Et que fait un adolescent de 12 ans quand son monde se brise? Des bêtises (pour ne pas dire un mot plus grossier).

Le film se divise en trois parties distinctes :

  • L’avant, sur l’île, où l’on découvre la vie des habitants et le départ de Spike.

  • Le moment où tout bascule : l’enfant se sent trahi, se rebelle.

  • Et enfin, l’après.

Cet après, je l’ai particulièrement aimé. Les plans sont magnifiques. Malgré l’horreur toujours présente, il y a la beauté, l’amour, la volonté d’arranger les choses à tout prix, la résilience… et la fin des illusions de l’enfance.


Mon avis

J’ai trouvé les acteurs vraiment bons, tous autant qu’ils sont. Mention spéciale pour Alfie Williams, Jodie Comer et Ralph Fiennes.

La photographie est magnifique. Certaines images sont poétiques, puis deviennent glaçantes quand les contaminés entrent dans le paysage (parfois, c’est beau quand même).

Alors oui, c’est violent et gore (mais moins que dans les premiers films). Oui, ça peut faire sursauter (ma voisine n’a pas arrêté). Donc si les films d’horreur ne sont pas à votre goût, n’y allez pas.

Le film ne révolutionne pas le genre, il continue plutôt sur la lancée. D’ailleurs, si jamais vous n’avez pas vu les premiers, franchement, ça ne pose pas de problème. Il n’y a pas de rappel et l’histoire est différente. Mais je vous les conseille quand même. Ils faisaient d’ailleurs bien plus « peur ».

On peut reprocher à l’intrigue d’être un peu brouillonne par moments et j’aurais voulu en savoir plus sur l’évolution des contaminés.

Mais, en tant que grande fan de films tristes, j’ai aimé le drame familial, le fait que Boyle parle du choix de mourir, la beauté tout autant que la violence de la nature, le memento mori. Et même s’il m’a manqué le thème original des deux premiers opus, la bande-son est vraiment bonne.

Et j’étais ravie de découvrir un nouveau film de Danny Boyle!

Gastronomie

Sotto by Soubois, la nouvelle table italienne à Montréal

21 mai 2025

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Le 15 mai dernier a ouvert Sotto by Soubois, la nouvelle table italienne de Montréal au cœur de Soubois. L’établissement à l’ambiance immersive et unique, combinant un restaurant, un bar et un nightclub, fête ses 10 ans!

En effet, la forêt enchantée et souterraine de Soubois a ouvert ses portes en juin 2015. Imaginé par Alexandre Brosseau après un séjour en Finlande, ce lieu d’un genre nouveau promettait de faire vivre une expérience multiple et avait ouvert pile à l’heure pour le Grand Prix de Formule 1… Et s’il est toujours là 10 ans après, c’est que le pari est réussi!

Mais revenons à Sotto… Si l’on en juge par le menu disponible sur le site, ça donne envie! Des plats faits maison, colorés et emplis de saveurs y sont concoctés par Nicholas Bramos, chef au parcours impressionnant qui a travaillé au Toqué!, au Decca77, à la Taverne 1909 ou encore au Marcus du Four Seasons… Bramos est connu pour son approche créative et son souci du détail, mettant en valeur des ingrédients de saison et des techniques culinaires raffinées.

Alors tenté·es?


Infos pratiques

📍 Adresse
Sotto (au sein de Soubois)
1106 boulevard de Maisonneuve Ouest
Montréal, Québec

🌐 Site Web
https://www.sottobysoubois.com/

📸 Instagram
https://www.instagram.com/sottobysoubois/

Activités à faire, Lecture et films

Ce que j’ai aimé du Salon du livre

10 Décembre 2024

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

 

Comme chaque année, fin novembre, s’est tenu le Salon du livre de Montréal.

Pendant 5 jours, le palais des congrès a accueilli artisans du livre, conférences, tables rondes… et des milliers de visiteurs.

Des livres à perte de vue, de tous les genres et pour tous les goûts. Du livre jeunesse en passant par les manuels scolaires, les livres de cuisine, les essais et bien sûr les romans.

Les files pour les dédicaces étaient bien longues pour certains auteurs, Jeannette Bertrand et Melissa Da Costa, les jours où j’y étais.

 

Dans mes coups de cœur:

  • La gentillesse de Geneviève Rioux qui m’a dédicacé son roman « Même pas morte » aux éditions Stanké.
  • Le stand d’Express Mag qui offrait des magazines gratuitement et faisait une promotion sur les abonnements pendant le salon et qui proposent une multitude de titres
  • La librairie Joie de lire qui ouvrira prochainement sur Saint-Laurent
  • Le stand des zines
  • Voir des titres qu’on ne voit pas en librairie parce qu’elles ne peuvent pas tout avoir…

Dans mes achats, il y avait pour moi (j’ai été super raisonnable):

  • Même pas morte

Et pour les enfants:

  • Des One Piece
  • Le dernier tome de Gamer de Pierre-Yves Villeneuve
  • Le tome 2 des Jumeaux Crochemort
  • Le tome 3 des Eljuns, un manga québécois
  • Un manuel de dessin sur les mangas

Un joli butin…

Hâte d’être à l’année prochaine pour y retourner…

Spectacles à voir

La comédie musicale Pub Royal joue les prolongations à la Place des Arts du 4 décembre au 4 janvier!

3 Décembre 2024

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Entrez dans le bar le plus déjanté du Québec et plongez dans l’univers musical des Cowboys Fringants!

Cette création originale, au succès retentissant, est une aventure haute en couleur inspirée des plus grands succès du groupe. Dans un tourbillon d’émotions, Pub Royal mêle musique, danse et cirque pour offrir une expérience inoubliable.

Sur scène, une équipe exceptionnelle prend vie :

  • 7 acteurs et chanteurs qui incarnent avec passion les personnages hauts en couleur de l’histoire.
  • 7 danseurs et danseuses qui insufflent une énergie débordante à chaque tableau.
  • 6 artistes de cirque qui impressionnent par leurs performances spectaculaires, alliant grâce et audace.

Pub Royal est une production 100 % québécoise, conçue par La Tribu et Les 7 Doigts, qui brille par son inventivité et son dynamisme.

Alors, prenez place et laissez-vous emporter dans ce lieu magique où musique, art et esprit festif se rencontrent. Bienvenue au Pub Royal!

Pour acheter vos billets, visitez le site Web au https://placedesarts.com/fr/evenement/pub-royal

Bon spectacle!

*************************************************************************************************

Critique du 4 décembre 2024

Quel spectacle!
Quelle performance des artistes!
Que ce soit les chanteurs qui interprètent les titres des Cowboys Fringants avec passion, émotion et talent!
Que ce soit les danseurs qui ne se ménagent pas une seconde et apportent un grain de folie à ce Pub Royal complètement déjanté!
Et enfin les artistes de cirque qui, plus d’une fois, ont joué avec les nerfs du public car les acrobaties étaient impressionnantes (et pouvaient faire peur même en sachant qu’elles sont maîtrisées).
On suit l’histoire avec attention du début à la fin, on se demande ce qu’est vraiment ce Pub Royal et c’est top!
Je n’aurai qu’un seul mot pour finir: allez-y! Ça vaut vraiment le coup!

Gastronomie, Produits à découvrir

Made Good : des collations bio pour tous!

14 octobre 2024

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Du 1 au 30 septembre 2024 s’est déroulé le Mois du bio! Visites de ferme, dégustations d’aliments bio, webinaires se sont déroulés pendant tout le mois.

Pour l’occasion, nous avons pu goûter, ma famille et moi-même (enfin surtout les enfants, il faut l’avouer) des échantillons de différents produits Made Good. Mais avant de vous en parler, qu’est-ce que l’agriculture biologique?

 

L’agriculture biologique a un impact positif sur l’environnement. Ne pas utiliser de pesticides chimiques préserve les nappes phréatiques et les sols. Elle consomme moins d’eau et d’énergie que l’agriculture conventionnelle. Le bio est une alternative tant pour l’alimentation que les produits de soins personnels, de nettoyage ou les vêtements. Il évite d’ingérer des pesticides, des OGM, il préserve les pollinisateurs (dont les abeilles) et la nature dans son ensemble (sols, océans…).

Made Good accorde beaucoup d’importance à ses collations biologiques. Elles sont fabriquées à partir d’ingrédients issus de sources responsables, sans OGM et sans allergènes, dans une usine sans noix. Je suis une adepte de l’appli Yuka quand je fais mes courses et je peux vous dire que leurs produits ont bien souvent de bonnes notes. Parfois un peu trop de sucre, parfois un peu trop gras… Mais sans additif à éviter qui pourraient être cancérigène.

Pour ce qui est des collations, les enfants les ont adorées! J’ai eu le droit de goûter un mini biscuits double chocolat et n’ai pas vu la couleur, ou plutôt le goût, du reste! Ils m’en ont redemandé, ce qui est bon signe!

Si vous voulez des produits sans additifs à risque et faits avec des produits bio, pensez à Made Good! Visitez leur site Web au https://www.madegoodfoods.ca/fr

Bonne dégustation!

  • 1
  • 2
  • Next Page »
Design by SkyandStars.co

Copyright © 2025 · MEVE ET CIE, TOUS DROITS RÉSERVÉS