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Meve et cie

Un blogue sur les dernières tendances par Marie-Eve Lanthier

Lecture et films

28 ans plus tard ou le retour des contaminés de Danny Boyle

19 juin 2025

Un texte de Lisa-Margery Hernandez-Balmain, collaboratrice

Il y avait ce titre qui m’avait interpellée à l’époque :
28 jours plus tard.

Ce n’était pas à sa sortie au cinéma. Pourtant, j’étais une fan incontournable de Première (un magazine de cinéma français) et j’avais forcément lu un article dessus.

J’avais dû le trouver au vidéoclub, louer le DVD. Un autre temps. « À l’époque… », comme diraient mes enfants.

J’avais aimé tous les autres films de Danny Boyle que j’avais vus, surtout Trainspotting. Il y avait ce petit truc anglais qui me ravissait à chaque fois.

Évidemment, j’ai loué le film. J’ai vu la suite, 28 semaines plus tard, quand elle est sortie plus tard.

Alors quand ils ont annoncé 28 ans plus tard, c’était une évidence : je devais y aller.


Petit retour en arrière

28 jours plus tard, c’est l’histoire d’un virus inoculé à des singes en laboratoire pour travailler à un vaccin. Des activistes veulent les libérer — ce que je comprends tout à fait par rapport à la maltraitance animale, etc. Les avertissements du scientifique sont éludés… Et forcément, ça dérape. L’épidémie se répand.

Jim (Cillian Murphy) se réveille dans une chambre d’hôpital. Seul. Les lieux sont vides. L’établissement est désert.
Tout comme le Londres qu’il découvre ensuite. Il ne comprend pas. Trouve des rescapés comme lui. Ils se battent contre les contaminés. Connaissent les cauchemars, le désespoir… tout en essayant d’y croire.

Ce film, au-delà des « zombies » et de l’horreur, c’est un peu comme un voyage initiatique dans un monde pourri. C’est les amitiés qu’on trouve, mais aussi le mal inhérent à l’être humain, sa bêtise et sa violence.


28 semaines plus tard

Un mari et sa femme vivent retranchés avec d’autres survivants dans la campagne anglaise tandis que leurs enfants sont à l’étranger. L’attaque survient en même temps que l’horreur. Seul le mari, Don (Robert Carlyle), s’en sort…

Six mois plus tard, les contaminés sont morts de faim. Il n’y avait plus d’humains pour les nourrir… Plus rien pour propager la maladie. L’OTAN a créé une zone résidentielle avec des survivants dans le centre de Londres. Des civils sont rapatriés, dont les enfants de Don.

Et bien sûr, tout part en vrille.

Il y a toujours dans cet opus la terreur de l’épidémie qui plane, la peur qu’elle reprenne, que quelque chose se passe mal. Il y a des adolescents insouciants qui veulent retrouver leur vie. Il y a des mensonges. De ceux qui pourrissent la vie et qui, révélés au grand jour, détruisent tout.

Encore une fois, au-delà des contaminés, se tisse un drame bien humain.


Et maintenant… 28 ans plus tard

Me voilà donc à l’avant-première de 28 ans plus tard.
En anglais évidemment… (bon, clairement, avec leur accent tout à fait pourri de patate chaude dans la bouche, je n’ai pas tout compris. Heureusement que les images suffisaient quand des trucs m’échappaient).

Une longue file de cinéphiles ou de fans de la première heure devant nous, deux casquettes à l’effigie du film, une affiche et du popcorn plus tard, nous voici installés.


L’histoire

Des habitants d’une petite île reliée uniquement à la terre par une route immergée à marée haute survivent plutôt bien. Spike (Alfie Williams), 12 ans, y vit avec son père (Aaron Taylor-Johnson) et sa mère (Jodie Comer), qui a une mystérieuse maladie la forçant à rester alitée la plupart du temps. Bientôt, c’est le grand jour pour Spike : il va aller sur le continent. En compagnie de son père, il va découvrir les contaminés de plus près.

En 28 ans, ceux-ci ont évolué. Certains sont devenus des êtres rampants qui se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans le sol. D’autres sont restés plus ou moins identiques aux premiers infectés, même s’ils semblent plus évolués. Ils ont même un chef qui leur donne des ordres à coups de grognements. Ce qui est dommage, c’est qu’on ne sait pas trop pourquoi…

Spike découvre la nature qui a repris ses droits. Sa grandeur et sa beauté. Mais les contaminés sont toujours là, et les ramènent, lui et son père, à la réalité.


La suite

De retour chez eux plus tard que prévu, ils participent à la fête organisée en l’honneur de Spike. Et encore une fois, comme toujours, pas besoin de contaminés pour que tout dérape. La vie se charge toute seule de réduire à néant les illusions de Spike.

Et que fait un adolescent de 12 ans quand son monde se brise? Des bêtises (pour ne pas dire un mot plus grossier).

Le film se divise en trois parties distinctes :

  • L’avant, sur l’île, où l’on découvre la vie des habitants et le départ de Spike.

  • Le moment où tout bascule : l’enfant se sent trahi, se rebelle.

  • Et enfin, l’après.

Cet après, je l’ai particulièrement aimé. Les plans sont magnifiques. Malgré l’horreur toujours présente, il y a la beauté, l’amour, la volonté d’arranger les choses à tout prix, la résilience… et la fin des illusions de l’enfance.


Mon avis

J’ai trouvé les acteurs vraiment bons, tous autant qu’ils sont. Mention spéciale pour Alfie Williams, Jodie Comer et Ralph Fiennes.

La photographie est magnifique. Certaines images sont poétiques, puis deviennent glaçantes quand les contaminés entrent dans le paysage (parfois, c’est beau quand même).

Alors oui, c’est violent et gore (mais moins que dans les premiers films). Oui, ça peut faire sursauter (ma voisine n’a pas arrêté). Donc si les films d’horreur ne sont pas à votre goût, n’y allez pas.

Le film ne révolutionne pas le genre, il continue plutôt sur la lancée. D’ailleurs, si jamais vous n’avez pas vu les premiers, franchement, ça ne pose pas de problème. Il n’y a pas de rappel et l’histoire est différente. Mais je vous les conseille quand même. Ils faisaient d’ailleurs bien plus « peur ».

On peut reprocher à l’intrigue d’être un peu brouillonne par moments et j’aurais voulu en savoir plus sur l’évolution des contaminés.

Mais, en tant que grande fan de films tristes, j’ai aimé le drame familial, le fait que Boyle parle du choix de mourir, la beauté tout autant que la violence de la nature, le memento mori. Et même s’il m’a manqué le thème original des deux premiers opus, la bande-son est vraiment bonne.

Et j’étais ravie de découvrir un nouveau film de Danny Boyle!

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