Un texte de Alice Ramirez, collaboratrice
J’ai eu le plaisir d’assister au 5 à 7 organisé pour célébrer les 15 ans de la compagnie de danse Maï(g)wenn et les Orteils. Sous la direction de Maïgwenn Desbois, qui en est à la fois la directrice générale, artistique et chorégraphe, cette compagnie incarne des valeurs profondément humaines et artistiques.
Maï(g)wenn et les Orteils encourage chacun des membres, partenaires, collaborateurs et artistes impliqués à agir avec respect et bienveillance. L’objectif est de cultiver un environnement de travail sain, décomplexé et convivial, favorisant l’épanouissement de tous dans leurs fonctions respectives.
Grâce à ses créations originales et à ses initiatives de médiation culturelle, la compagnie s’engage activement à sensibiliser le public à la diversité, tout en valorisant le talent des artistes souvent minorisés dans le milieu de la danse professionnelle.
Lors de l’événement, une vidéo des chorégraphies marquantes des dernières années a été présentée. Ce fut un véritable plaisir de découvrir ou redécouvrir ces œuvres empreintes de grâce et de créativité. Les artistes présents semblaient rayonnants et fiers de leur parcours.
Bravo et félicitations à la compagnie Maï(g)wenn et les Orteils! Je vous souhaite encore de nombreuses années de succès et de moments de danse partagés avec autant de bienveillance et de passion que jusqu’à présent.
Pour tout savoir sur les prochains spectacles, visite le site Web au https://www.maigwennetlesorteils.com/
Bon spectacle!
Un texte de 
À l’affiche dès aujourd’hui, le film Le cyclone de Noël, réalisé par Alain Chicoine et inspiré par la populaire série télé L’œil du cyclone, est une petite pépite de rires, de traditions familiales et de magie des Fêtes. Grande amatrice de film de Noël dit cul-cul et de la série, j’ai été très bien comblée.
Depuis le 30 octobre, le théâtre Duceppe présente Incendies, chef-d’œuvre de Wajdi Mouawad. La pièce est présentée à Montréal pour la première fois depuis sa mise en scène originale et son adaptation cinématographie par Denis Villeneuve. Ce sont les sœur Ines et Elkahna Talbi qui ont su relever le défi de la mise en scène.
L’artiste innue aux multiples talents, Soleil Launière, nous invite à une performance atypique au cours de laquelle elle partage la scène avec sa fille de un an, sa mentore septuagénaire et une contrebassiste. « Aianishkat », qui signifie « d’une génération à l’autre », incarne une valeur fondamentale des cultures autochtones : la transmission intergénérationnelle. À travers les aînés et les plus jeunes, des savoirs cruciaux pour la survie et l’harmonie du territoire — qu’il s’agisse des humains ou des animaux qui l’habitent — se perpétuent. Toutefois, pour la génération de Soleil Launière et celle qui l’a précédée, ces liens vitaux ont été fragilisés par des ruptures forcées dans les familles.
