Un texte de Katie Charpentier, collaboratrice

Que vous aimez ou non le hockey, que vous connaissiez Maurice Richard ou non, courez tout de suite voir Maurice en salle !  

Ce film marquant met en lumière la vie ordinaire, mais profondément extraordinaire, de Maurice Richard, un homme dont la trajectoire résonne avec notre mémoire collective québécoise. La 43e édition des Rendez-vous Québec Cinéma a pu se conclure en beauté avec la première de Maurice. 

Ce projet titanesque, aura nécessité 45 ans avant de voir le jour sur grand écran. Avec plus de 35 ans de fouilles d’archives et de 20 heures de tournage allant de 1980 à aujourd’hui, Maurice est un chef d’œuvre explorant les relations humaines et ce, dès le début de la réalisation du film. En effet, Serge Giguère, réalisateur, a exprimé émotivement sa gratitude envers son ami Robert Tremblay, décédé aujourd’hui, avec qui il a suivi Maurice toutes ces années afin de capter des moments inédits; il n’aura jamais vu le résultat final. 

À travers des fins de semaines au chalet à la pêche, des soupers entre amis ou des visites à des jeunes en situation précaire, on se rend compte que Maurice était un homme comme un autre. On rentre dans ses relations avec tout ces gens que ce soit sa femme, son curée, ses voisins, son barbier et autres. Mais qu’est-ce qu’il fait qu’il est perçu comme un héros national et que tout le Québec connaît son nom ? C’est son côté sensible et humain; il avait le cœur sur la main. C’est beau et inspirant en même temps. 

« C’est la fin, mais le début d’une autre vie », conclut Serge Giguère, laissant entendre que Maurice continuera d’inspirer bien après le générique final.

Pendant la cérémonie de clôture du festival, plusieurs discours ont souligné la vitalité du cinéma québécois. Julie Roy de Téléfilm Canada a salué une année exceptionnelle pour le box-office québécois, avec plus de cinq films ayant franchi le cap du million de dollars de recettes. Une réussite collective qui témoigne de la passion des artisans d’ici et de l’importance d’encourager notre culture. Une belle fierté pour notre cinéma québécois ! 

Le président des RVQC a même lancé la soirée avec une touche d’humour, révélant sous sa chemise un chandail des Nordiques, clin d’œil à la fierté québécoise et au rôle de Maurice Richard comme leur premier entraîneur. 

Mentionné à plusieurs reprises, ce film à quatre mains a déjà conquis les propriétaires de salles, laissant présager un succès populaire retentissant. Maurice s’annonce comme un modèle d’adversité et de résilience, rappelant l’importance de célébrer nos héros du quotidien. En salle dès le 7 mars. 

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Bon film!