
Un texte de Renée Charpentier, collaboratrice
La fin qui frappe sans pitié
La série Avant le crash s’est conclue sur une note à la fois déroutante, triste et d’une grande solitude. Fidèle à sa signature, cette finale a mis en lumière la brutalité du destin — celui qui te rattrape toujours, quoi qu’on fasse. « Crache en l’air, et ça te retombe dessus » : une métaphore amère, mais parfaite pour résumer le sort des personnages.
La seule qui semblait encore avoir droit au bonheur, à un avenir possible, n’est plus. Son entourage l’a littéralement « tuée » — pas par le geste, mais par leurs malveillances, leur hypocrisie et cette soif de pouvoir qui a tout corrompu. Une fin tragique, mais cohérente avec l’univers sombre et lucide que Avant le crash a toujours exploré.
Un discours qui frappe au cœur
Le discours de Florence, porté avec une intensité bouleversante, résonne comme un écho aux désillusions d’une génération brûlée par la performance. Un cri du cœur sur le vide que laisse une vie où tout semble calculé, où le succès devient une prison.
Personnellement, j’ai adoré l’écriture conjointe de Kim Lizotte et Éric Bruneau. Leur regard sur la société contemporaine est d’une justesse tranchante. Le rythme est soutenu, la tension palpable, et la réalité s’y déploie dans toute sa splendeur… parfois cruellement malsaine. Peu de séries québécoises parviennent à peindre avec autant de vérité les fissures émotionnelles de la réussite.
Une conclusion sans rédemption
Avant le crash se termine donc sans rédemption, mais avec une honnêteté désarmante. Une œuvre lucide, implacable, qui nous renvoie à nos propres contradictions — et qui, longtemps après le générique, continue de faire écho.
Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu
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