Harmonies en mouvement : Chœur et Chorégraphes à l’Agora de la danse
Un texte de Lisa-Margery Hernadez-Balmain, collaboratrice
L’Agora de la danse s’apprête à accueillir, du 8 au 12 mai, la 9e édition de Chœur et chorégraphes, événement artistique où la danse et le chant s’entrelacent, animés par le désir de tisser la musique vocale et les mélodies corporelles. Pour cette édition, l’événement met en vedette trois chorégraphes : Charles Brecard, Lucie Grégoire et James Viveiros. Ils présenteront leurs créations sur des musiques composées pour eux, en harmonie avec les douze voix de l’Ensemble vocal Mruta Mertsi, groupe fondé par André Pappathomas en 1993. Les instruments, qu’ils soient traditionnels ou plus expérimentaux, ainsi que les percussions, viendront compléter la performance, mettant en exergue la danse et la poésie du chant.
André Pappathomas, artiste aux talents multiples, dirige l’ensemble avec une vision de compositeur et de metteur en scène. L’Ensemble vocal Mruta Mertsi est le fruit de son désir d’allier composition et improvisation, et a enrichi de nombreuses disciplines artistiques depuis sa fondation.
Les éditions précédentes de Chœur et chorégraphes ont déjà illuminé le parcours de plus de 40 chorégraphes-interprètes. En 2022, le Réseau des Maisons de la culture de Montréal a été distingué pour son projet Les chants de l’île en recevant le prix Responsabilité sociale et environnementale, qui a rassemblé dix chœurs de diverses communautés culturelles, célébrant ainsi la richesse de la diversité.
Pour achetez vos billets, visitez le site Web au https://agoradanse.com/
Bon spectacle!
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Critique du 8 mai 2024
Pour ma toute première collaboration avec Meve et cie, je suis allée hier soir assister au spectacle Chœur et chorégraphes à l’Agora de la danse. Que dire de cet évènement? Avant tout qu’il se vit. Dans cette salle plongée dans le noir puis les touches de lumières qui apparaissent. Dans les voix qui se lèvent, qui s’élèvent, qui grondent, qui jouent, seules ou avec les autres. Dans la musique des instruments que tous connaissent mais celle aussi de ceux inventés. Dans les corps qui dansent, ceux des chorégraphes, comme ceux de l’Ensemble vocal Mruta Mertsi et qui se mêlent aux voix.
Une pièce de chaque chorégraphe que chacun peut interpréter comme il le souhaite. J’y ai vu la vie, la mort, la lutte, l’amour… Mais peut-être n’était-ce rien de tout cela… Ce spectacle est étonnant, parfois étrange, peut-être dérangeant pour certains, mais beau sans aucun doute. Et comme je le disais, il se vit. Rendez-vous donc à l’Agora de la danse jusqu’au 12 mai!