
Un texte de Pascale Lafrance, collaboratrice
Le 20 novembre dernier, je suis entrée au Bar Lady Davidson avec la curiosité de quelqu’un qui découvre une artiste pour la première fois… et j’en suis ressortie convaincue d’une chose : le jazz est encore bien vivant et Charlotte Désilets y contribue avec une sincérité rare.
Arrivée dès l’ouverture des portes, j’ai vu la salle se remplir progressivement : des amateurs de jazz, des amis venus la soutenir, des habitués qui savaient visiblement à quoi s’attendre, et d’autres, comme moi, qui venaient pour « voir ».
Une artiste authentique
Lorsque Charlotte arrive sur scène, elle n’a pas besoin d’en faire trop : elle capte naturellement l’attention. Son regard s’attarde sur les gens, elle respire avec son public, elle installe le rythme d’une soirée qui ne sera jamais précipitée.
Durant le spectacle, Charlotte raconte, danse, s’excuse en rigolant lorsqu’elle fait tomber par inadvertance les feuilles de partitions de son pianiste – un moment simple, humain, qui fait sourire toute la salle. Puis elle reprend, présente ses musiciens avec chaleur, se tourne vers eux souvent, pour les remercier, les laisser briller. Ce respect profond pour son équipe colore toute la performance.
Ce qui frappe surtout, c’est sa manière d’habiter les chansons. Elle m’a confié qu’elle était jadis intimidée par l’improvisation – tellement, qu’elle a choisi d’étudier le jazz précisément pour apprivoiser cette crainte. Et sur scène, cette peur transformée devient liberté. Elle écoute, elle répond, elle laisse place au risque.
On comprend également pourquoi sa famille est si présente dans son parcours. Elle prend le temps de les remercier, de souligner leur implication, comme un rappel que sa musique est aussi une histoire de liens et d’appui.
Des classiques revisités
La soirée puisait dans ses albums Échos d’un printemps et Rêves et bleus, mais aussi dans un éventail d’adaptations personnelles qui nous a dévoilé ses influences : Etta James, Nina Simone, Jacques Brel, entre autres.
L’un des moments les plus marquants : son interprétation de Quand on n’a que l’amour, qu’elle revisite avec une profondeur soul inattendue. On ferme les yeux… et on se laisse porter. Cette version paraîtra officiellement le 5 décembre et si tu as l’occasion de l’écouter, tu comprendras pourquoi elle s’ajoutera à ma playlist préférée.
Pourquoi aller voir Charlotte Désilets
Parce qu’une soirée avec Charlotte, ce n’est pas un simple spectacle : c’est une conversation musicale. Une zone d’écoute. Un moment qui fait du bien. Elle est en train de tracer une voie bien à elle… et tu voudras dire que tu l’as découverte tôt.
Charlotte prépare déjà Forteresse, son prochain EP attendu pour 2026.
Retrouve Charlotte sur toutes ses plateformes.
Info pratique – Charlotte Désilets
🎤 Albums : Échos d’un printemps, Rêves et bleus
💿 Prochain EP : Forteresse — sortie prévue en 2026
🎧 Nouveau single : Quand on n’a que l’amour (5 décembre 2025)
Pour écouter Charlotte Désilets, clique ici!
Note : La mise en page de ce texte a été générée à l’aide de l’intelligence artificielle afin d’optimiser la structure et la lisibilité du contenu
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